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RÉFLEXIONS SUR LA PUISSANCE


Dans ma compréhension, la puissance est le concept exprimant notre capacité à réaliser ce qui nous anime profondément, à manifester dans la matière l’intention spirituelle qui nous fait vibrer.

En langage des oiseaux, puissance évoque le « puits du sens » : puiser ce qui fait sens = l’idée directrice de notre expérience de vie.

Un processus conduit à la matérialisation, à la création de formes sur ce plan. C’est en fractal la même chose que ce qui se passe avec les tachyons qui vont former des particules puis des molécules de plus en plus denses et complexes jusqu’à la matière vivante.

Tout d’abord le Yang projette une intention, au niveau de l’Esprit : c’est la première graine qui est semée. Le Yin reçoit cette intention depuis l’interface humaine. S’il l’accueille, l’accepte, l’accompagne et l’accorde, il sera terre fertile pour permettre la gestation : l’idée va peu à peu s’élaborer, prendre forme jusqu’à se densifier et se matérialiser, en passant par les trois prismes de la Conscience, de la Présence et de la Puissance.

Dans la trinité Conscience, Présence, Puissance, l’info-énergie descend en nous jusqu’à pouvoir prendre forme matérialisée, réalisée dans une expérience sur ce plan.

La Conscience reçoit l’info, la première intention. Plus elle est verticalisée, ouverte à la globalité et branchée sur le champ scalaire, plus l’info reçue sera claire et vibrante. La Conscience rayonne sur l’harmonie, l’authenticité, la vérité, la liberté.

La Présence installe l’info-énergie vibratoire sur ce plan, la cristallise, la capte, la trame, l’éthérise, la contient, la diffuse ; elle maintient le flow pendant la gestation profonde. La Présence émane l’Amour et la paix du Cœur.

La Puissance restitue. Elle se branche sur la force vitale de la Shakti terrestre pour recueillir les éléments nécessaires à la matérialisation, puis elle accouche finalement de la forme la plus appropriée selon la vibration, la situation, les choix et les interactions multiples… La Puissance émet la force, la joie et la confiance.

Nous vivons ce processus en dansant simultanément le Yin et le Yang, en parvenant à connecter ce qui nous anime essentiellement et en se consacrant à lui faire prendre forme sur ce plan.

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Quelques OBSTACLES font parfois barrière à cette capacité créatrice. Voyons comment les dépister et y remédier.

LA PULSION DÉSIRANTE

Selon les perspectives de la conscience, nous ne réceptionnerons pas les mêmes informations sur ce que nous souhaitons manifester, à quoi employer notre puissance créatrice.

Il est essentiel d’ouvrir un regard intérieur pour discerner en soi : qui veut quoi ?

Est-on dans le paradigme de la souffrance, du manque, des attentes, de l’avidité pulsionnelle ?

Est-ce qu’on est dans une situation de vie où on parvient à satisfaire nos besoins de base et à être disponible pour une œuvre émanant de l’Être essentiel ? Si ce n’est pas le cas, peut-on exprimer ces nécessités préalables et les combler ?

Notre désir est-il basé sur des besoins, des envies, des évidences, des imitations, des comparaisons ?

Quelle est la motivation principale qui nous anime ? Pouvons-nous remonter jusqu’à la source, en commençant par le plus simple et matériel/personnel, pour aboutir au plus simple et spirituel/essentiel ?

NEUTRALISER LA DUALITÉ SÉPARATIVE BASÉE SUR LA PEUR

La peur nous enferme dans une dualité entre pulsion de mort et pulsion de survie. Nous y sommes séparés, coupés du flux de la vie.

La pulsion de mort s’exprime par la volonté dominatrice, prédatrice, destructrice. Elle est désir de toute-puissance.

La pulsion de survie s’exprime par la crainte d’être dévoré, envahi, trompé, abandonné, rejeté, humilié, réduit à l’état d’objet ou de proie. Elle est croyance et résignation à l’impuissance.

Or dans ma compréhension, la véritable puissance qu’il nous est proposé d’expérimenter est le « pouvoir-de », la Puissance d’Amour du Cœur, la pulsion de vie. Le pouvoir-de est unitaire, unificateur, inclusif. C’est manifester le meilleur potentiel possible, dans le respect des rythmes et des lois harmoniques du vivant.

Quand on se croit impuissant, on se rend dépendant.

Quand on se veut tout-puissant, on s’efforce d’être indépendant.

Quand on se révèle juste puissant, on œuvre interdépendant.

REPRENDRE SON POUVOIR

La société actuelle est structurée sur la pyramide hiérarchique. Les personnes délèguent leur pouvoir et leur responsabilité à l’État, aux patrons, aux supérieurs hiérarchiques, aux spécialistes, aux scientifiques.

Cela contient les personnes dans l’infantilisation, le renoncement à leur liberté de choix, à leur responsabilité. C’est maintenu car les citoyens y trouvent des bénéfices secondaires, notamment l’illusion de sécurité, d’être guidés, encadrés par des forces/formes extérieures plus compétentes qu’eux (c’est la reproduction du modèle parent/enfant : il est refusé aux citoyens la possibilité d’être adultes).

En proclamant notre souveraineté, notre liberté et notre responsabilité, nous cessons de déléguer notre pouvoir de décision à d’autres. C’est le processus de maturité.

NE PLUS SUBIR LES SITUATIONS : SE VERTICALISER

Observons les situations que nous subissons, où nous sommes positionnés du côté des conséquences plutôt que des causes :

Quand nous sommes dans la réaction, l’obligation conditionnée de répondre à ce que l’extérieur nous demande, que ce soit par de la provocation, du chantage, des lois stupides ou de la pression sociale.

Quand nous subissons les influences extérieures, que nous sommes ballottés et rendus confus par des avis contradictoires, contraints par des injonctions qui ne font pas sens pour nous.

Quand nous nous sentons prisonniers dans une chaîne de causes et conséquences qui nous échappe, forcés à faire face à des situations dont nous ressentons qu’elles ne nous correspondent pas.

Quand nous réalisons que nous n’avons pas choisi beaucoup de ce que nous vivons, et que beaucoup de nos espaces et temps de vie sont dédiés à des choses absurdes ou délétères.

Quand nous ne savons pas dire « non ! », « stop ! », poser clairement et fermement les limites de notre consentement.

Quand nous obéissons à des ordres qui sont en contradiction avec nos convictions profondes.

Quand nous nous surprenons à agir comme des moutons, à « faire comme les autres » dans la crainte archaïque d’être mis au ban ; obligés de suivre le troupeau parce que ça semble plus facile que de proclamer sa décision claire, pleine et ferme.

Quand nous faisons des compromis qui coûtent à notre intégrité pour maintenir une situation.

Tout cela révèle que nous sommes positionnés principalement dans l’horizontalité, que « nous nous couchons ». Il s’agit alors de se verticaliser et se positionner en causal.

Se verticaliser signifie se mettre debout, modifier notre attitude en nous reliant d’abord et principalement à l’intérieur, en allant puiser les informations et l’énergie qui nous correspondent en dedans avant d’aller les quêter en dehors. Ancrés, centrés, alignés. S’opère alors un renversement de perspective et de possibilités.

LA CONNEXION INTÉRIEURE

Tant que nous sommes immergés dans l’horizontalité, la superficialité, la distraction, le faire, l’agitation, les jeux de pouvoir, les enjeux sociaux émotionnels et relationnels, les conditionnements et loyautés grégaires, nous ne sommes pas disponibles à la connexion intérieure.

Prenons le temps et le soin de nous poser en dedans, respirons dans le calme et le silence, permettons à l’Amour de circuler en nous, laissons descendre l’énergie-information dans la Conscience puis se diffuser dans la Présence.

Des messages, des mots, des images, des symboles se présentent alors à nous et connectent l’être humain divin.

La clarté se répand, tout se simplifie, s’allège et une nouvelle dimension de l’existence prend place.

SE POSITIONNER EN CAUSAL

Nous positionner en causal va induire l’affirmation du vrai Yang puissant dans nos vies, qui va trouver écho dans le vrai Yin fertile.

Dans le plan causal, la volonté projette une force qui va se déployer jusqu’à devenir une forme dans le plan manifesté.

Puis accompagnons la gestation.

Mobilisons les ressources, les moyens nécessaires à la manifestation.

Observons les signes : développons notre intuition et le dialogue intérieur pour identifier la clarté des messages reçus.

Écoutons les rythmes : avançons et retirons-nous quand c’est adéquat.

Osons : prenons des initiatives, engageons-nous pleinement dans l’œuvre qui nous anime, mobilisons la pulsion de vie, ne redoutons pas les échecs, les crises ou les obstacles mais acceptons-les comme des opportunités de déployer toujours plus largement la conscience et le panel des résolutions harmoniques.

Tout cela constitue le « pouvoir-de » réaliser ce qui nous anime profondément.

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