LA CONFIANCE DANS LE CŒUR
La confiance est le terreau fertile d’où peuvent germer, croître et s’épanouir les fleurs et fruits de la coopération.
La confiance commence à l’intérieur de soi. Elle se tisse d’abord entre soi et l’Un, entre humain et divin. Elle jaillit en dedans comme une évidence, quand nous sommes aligné sur l’harmonie du vivant, dans le flow, et que nous sommes immergé dans le champ de l’Amour, depuis le Cœur.
La confiance est en deçà et au-delà du cadre relationnel, elle est FOI et ne dépend pas de l’extérieur. La véritable relation de confiance avec les autres, les semblables, découle de ce vécu interne. Cela part du centre pour aller vers l’extérieur.
En se fiant au divin en nous, et en s’engageant intérieurement à être digne de confiance vis-à-vis de soi-même et d’autrui, on ouvre un espace de cohérence où la connexion humain-divin peut se faire, et ensuite on peut vivre la véritable confiance dans les relations, en interdépendance et coopération.
RENCONTRE, CONNEXION
ET COOPÉRATION HUMAIN-DIVIN
La confiance véritable s’établit quand nous entendons L’APPEL INTÉRIEUR et que nous y répondons. Quand l’humain répond à l’Appel du divin. Alors nous reconnaissons l’AMOUR qui réside en notre Cœur. En nous immergeant dans ces retrouvailles éternelles, nous contactons la CONFIANCE, ce lien de sérénité et de courage qui nous permet d’oser la vie, d’accepter pleinement l’incarnation et de nous savoir capable d’affronter l’expérience en mobilisant toutes les ressources nécessaires.
La part divine est dans l’Un, reliée à tout le vivant. Elle est pur Amour : force cohésive, essence et ressource principale de toute vie.
Quand la part humaine s’y plonge et s’y abandonne, elle contacte la confiance en la part divine. Avoir confiance, être en confiance totalement permet de lâcher prise, de s’abandonner, de se reposer et de trouver la paix. Nous nous sentons soutenu, contenu par une énergie cohérente et bienfaisante, et donc capable et pleinement disposé à assumer notre vie, à accepter de vivre, de s’en remettre à la vie, de l’accepter telle qu’elle se présente.
FAIRE CONFIANCE
À LA GUIDANCE INTÉRIEURE
On cultive la confiance intérieure comme on cultive un jardin, en y consacrant du temps, du soin et de l’attention.
Vibrer la CONFIANCE est un processus interne. La confiance s’éprouve et se cultive dans le vécu, au fil des expériences, où l’humain se désidentifie peu à peu de l’ego séparé et se relie « avec foi » = « confiance ».
Si l’on reste en surface, sollicité et influencé par les problématiques de l’ego, notre expérience ne dispose pas d’espace-temps pour la connexion interne, et nous restons superficiel et agité. Osons nous immerger dans la profondeur, la douceur et la splendeur de l’Amour qui réside en notre Cœur. Apprenons à nous connecter en dedans, à y contacter le champ éternel de l’Amour qui pulse, à nous y ressourcer, à y puiser l’information et l’harmonie dont nous avons besoin, en toute simplicité et autonomie. Depuis la réceptivité, la disponibilité, l’écoute. Puis retournons dans le monde.
Suivons le fil du Cœur, la guidance intime. Notre expérience nous propose de vivre en lien avec l’intuition, les signes et les synchronicités, en développant la boussole et le GPS intégrés. Ces capacités latentes, ces potentiels nous sont accessibles si nous choisissons de les expérimenter et de les développer, de nous y consacrer. LA SYNERGIE DES 5 FRÉQUENCES que je vous présente au fil des partages est une des voies permettant de créer cet espace interne, hors des illusions et des pièges égotiques.
CULTIVER SA FIABILITÉ HUMAINE
Quand nous avons établi notre confiance interne, dans notre lien humain-divin, nous pouvons cultiver notre fiabilité humaine.
Dans ma compréhension actuelle, je vois l’interface de l’être humain composée de deux parts : l’une divine, profonde, éternelle et inaltérable, ayant accès à toute l’énergie-information, ultimement fiable : et l’autre humaine, superficielle, impermanente et vulnérable, confrontée au monde et aux mouvements, aux expériences changeantes, perméable aux pulsions inconscientes et aux influences externes, aux perceptions et visions filtrées et conditionnées.
Qu’est-ce que la fiabilité humaine, le fait d’être digne de confiance en sachant cela ?
Vis-à-vis de soi-même d’abord, œuvrons à nous faire confiance :
Soyons cohérent entre nos pensées, nos paroles et nos actes. Vérifions notre alignement à chaque instant. Lorsque nous décelons une contradiction, un paradoxe, un compromis, quelque chose de faux, observons-le et rectifions, tranquillement, sans laisser l’ego dramatiser ou nier.
Soyons conséquent : assumons nos engagements et nos responsabilités. Réalisons nos projets, allons au bout de ce que nous avons commencé, ne nous défilons pas. Ne nous engageons pas à la légère. Suivons la justesse. S’il est nécessaire de changer d’orientation, choisissons la transparence et la communication pour assumer nos choix.
Soyons vigilant quant aux manœuvres intérieures de l’ego qui va chercher à garder le contrôle sur l’interface et nous maintenir dans les pulsions inconscientes de mort et de survie. Notre fiabilité se construit sur notre engagement envers la vie, OSER VIVRE PLEINEMENT, en dépassant les peurs, les résistances et les dispersions.
Assumons les forces et faiblesses, les qualités et défauts qui nous caractérisent à un moment de l’expérience. En nous acceptant entier, complet, nous nous permettons de nous surprendre nous-même, ce qui est le sel de la vie.
Considérons l’autre également dans son propre mouvement humain-divin, au centre inaltérable et à la surface changeante, sans l’enfermer dans une case étiquetée et sans le plomber d’attentes et demandes de fiabilité qu’il ne peut pas honorer (attentes issues de notre ego insécure).
Détachons-nous des histoires personnelles et relationnelles mélodramatiques superficielles, instrumentalisées par l’ego pour monopoliser l’attention et maintenir le contrôle sur l’interface.
Sachons nous retirer quand c’est juste. Revenons au centre et demeurons-y jusqu’à l’impulsion suivante vers l’expérience. Non pas la stimulation extérieure divertissante, mais ce qui nous anime véritablement depuis la profondeur.
LA CONFIANCE
DANS LES RELATIONS
Tant que l’humain est seulement identifié à l’ego / la surface et qu’il identifie les autres pareillement, il ne peut y avoir confiance ni fiabilité dans les relations, mais seulement tentatives de contrôle / dépendance, ou défiance / indépendance. La confiance en notre centre inaltérable, en la possibilité de s’y positionner en Présence-Conscience-Puissance et d’y demeurer quoi qu’il se produise (équanimité), nous extrait des problématiques de méfiance / doute et du besoin de contrôler l’autre en demandant qu’il soit fiable, « digne de confiance ».
Dans le Tao te king de Lao-Tseu (49), nous trouvons cette phrase :
« Le Maître fait confiance à ceux qui sont dignes de confiance.
Il fait également confiance à ceux qui ne sont pas dignes de confiance.
Ceci est la vraie confiance. »
Cette phrase est pleine d’enseignements à méditer :
– Pour être nous-même digne de confiance, accordons notre confiance. Celui qui vibre la confiance la vit de manière inconditionnelle, depuis l’intérieur et pas en fonction de l’extérieur. La vraie confiance est un état intérieur : elle relève de la foi, de la connexion avec la trame globale et de la communication intérieure avec la part divine. Elle nous permet d’être d’accord pour traverser / être traversé par l’expérience, quels que soient les positionnements de ceux qui se présentent à nous. Nous acceptons la vie avec ses risques, nous acceptons d’être surpris et modifié par l’expérience.
– Cette phrase nous montre la fausse confiance, l’endroit où l’ego sépare les autres en 2 catégories (dignes et non-dignes de confiance), et qu’il nous appartient de réunifier, depuis le discernement et l’impartialité. Si je commence à faire un tri, à séparer ceux que j’estime dignes de confiance et ceux que j’estime indignes : JE NE SUIS PAS DANS LA CONFIANCE [con- = avec] mais dans la méfiance et la séparation. La fausse confiance est conditionnée (comme l’amour partiel/partial) : je te fais confiance si tu remplis mes critères de fiabilité, mes besoins de sécurité, de contrôle, d’assurances, etc. Quand je vibre la confiance, je n’ai pas besoin d’assurances. Vouloir que les autres soient dignes de confiance est leur demander des assurances qu’ils ne peuvent pas fournir, car le principe de la personnalité de surface est d’être soit une girouette qui change d’avis au gré du vent, soit un conditionné rigide qui ne peut sortir de la prison qu’il s’est forgé.
Quand on a besoin que les autres soient fiables, souvent c’est l’ego qui veut prendre une assurance tous risques, c’est-à-dire qu’il demande qu’il ne se passe rien d’imprévu, que tout soit réglé comme du papier à musique, sans surprise, sans mouvement, sans changement.
Regardons en nous. Comment pouvons-nous savoir et décider qu’un autre est digne de confiance ou non ? Quelle est notre demande réelle vis-à-vis de lui ? Comment nous engageons-nous, nous associons-nous dans une relation ? Voulons-nous figer, fixer un cadre ou permettons-nous le libre mouvement ? Avons-nous suffisamment de sérénité interne, de confiance en nous-même pour décharger l’autre de nos attentes sur sa fiabilité ? Regardons les craintes éventuelles. Être déçu ? Être trahi ? Vouloir tout anticiper ? Tout contrôler ? Rigidifier ? Est-ce que cela relève de dépendance ? D’auto-infantilisation ?
Comment s’associer, être en relation, se positionner avec ceux que nous considérons, par exemple, comme des escrocs, des hypocrites ou des velléitaires ? Ces qualificatifs reflètent un positionnement dans le paradigme de prédation, une attitude de méfiance, de défiance et de jugement, de peur d’autrui. Cette vision de l’autre participe à bloquer son expérience en le catégorisant et lui collant une étiquette, ce qui l’enferme dans un rôle.
C’est en accordant notre confiance même à ceux qui n’en paraissent pas dignes que nous permettons qu’ils le deviennent. Ne les enfermons pas dans notre jugement (qu’il soit imaginaire/projectif ou corroboré par des faits), discernons ce qui a suscité cette idée en nous et permettons-leur de bouger, de changer. Ne les identifions pas à un moment de leur expérience ou de leur vie, à un choix qu’ils ont fait. Chacun d’entre nous, nous avons accès au TOUT, le meilleur comme le pire, et parfois, nous devons passer par la transgression, par le « n’importe-quoi » pour avancer. Avoir confiance en l’autre, ce n’est pas seulement pour soi, mais d’abord pour l’autre… En étant confiant que l’autre peut être fiable, on lui augmente sa probabilité de l’être.
Comprenons que chacun d’entre nous est venu vivre l’expérience qu’il lui correspond de vivre depuis sa singularité, avec ses caractéristiques, ses atouts et faiblesses, ses choix et mouvements, etc. Et comprenons que nous sommes des facettes de la même expérience en tant qu’êtres humains, et que c’est depuis l’ouverture, la bienveillance et l’entraide que nous nous élevons comme expérience collective.
Quand j’ai confiance en moi, en mon interface d’humain divin et en la source UNE, la confiance en autrui découle naturellement. Ce n’est pas la confiance dans les egos, c’est la confiance dans la vie.
Pour parvenir à ce discernement, ce détachement et cette impartialité, pour certifier la qualité de notre connexion intérieure, voyons ceci : en ce moment, suis-je connectée à l’Amour, ou suis-je en proie à la peur, au doute ? C’est aussi simple que cela.
LE TRIOMPHE DE L’AMOUR
Regardons en nous comment agissent les « forces contraires », puis mobilisons la « force cohésive ». Le paradigme de prédation, basé sur la peur, est polarisé sur deux grandes forces contraires : pulsion de mort et pulsion de survie. Le paradigme de coopération est basé sur l’Amour, unifié en la pulsion de vie, force cohésive.
Chacun d’entre nous est traversé par ces trois grandes forces tour à tour. À nous de discerner et choisir où nous nous alignons et comment nous nous positionnons.
Dans la pulsion de survie, l’ego est positionné dans l’impuissance, en dépendance vis-à-vis d’autrui. L’humain n’a pas développé sa confiance en lui-même, il doute de ses capacités et est dans l’attente que « les autres » pourvoient à ses besoins. Il préfère compter sur les autres que sur lui-même et veut qu’on s’occupe de lui. Il espère que les autres soient fiables et le leur demande car il ne croit pas en sa propre fiabilité. C’est le DOUTE de lui-même qui le maintient dans la peur. Cela correspond à l’immaturité infantile.
Dans la pulsion de mort, l’ego est positionné dans le pouvoir-sur, en indépendance vis-à-vis d’autrui. L’humain a développé sa confiance en lui, sa fiabilité par peur d’autrui et des interactions. Il veut qu’on le laisse tranquille. La MÉFIANCE et la DÉFIANCE à l’égard d’autrui le caractérisent. Dans le refus de la vie, il préfère la solitude que des interactions/relations dans lesquelles il pourrait être déçu (en tant qu’ego). Cela correspond à l’immaturité adolescente.
Dans la pulsion de vie, en coopération, dans le pouvoir-de, l’ego accepte l’interdépendance avec autrui. Grâce à tout le cheminement intérieur, il s’est aligné sur le Cœur et c’est maintenant la connexion humain-divin qui fait les choix, en Présence, Conscience, Puissance.
En coopération, on cultive :
– la confiance en l’Univers unifié ;
– la confiance dans l’incarnation que nous sommes en train d’expérimenter ;
– la confiance dans notre centre ;
– la confiance dans le centre de l’autre ;
– notre propre fiabilité de surface ;
– le soutien à la possibilité de l’autre à être digne de confiance même en surface !
Cela correspond à la maturité adulte.
LA SYNERGIE DES 5 FRÉQUENCES
ET LA CONFIANCE
DANS L’INTERDÉPENDANCE
La synergie des 5 fréquences d’Unité offre un socle de cohérence qui favorise et développe la fiabilité de l’interface humain divin. Un alignement pour aider les êtres à se mettre en responsabilité, cohérence, conséquence.
En considérant la double nature humaine et divine, centre et périphérie, on comprend que le centre est toujours fiable depuis son éternité et sa non-implication dans le drame existentiel, alors que la périphérie ne peut pas être fiable, en tout cas de manière permanente, car sa nature est de changer au fil des événements.
La synergie des 5 fréquences permet de créer la navette entre centre et périphérie, profondeur et surface.
Le RESPECT permet d’accepter l’expérience unique de chacun, et de rencontrer l’autre sans vouloir le changer.
L’ÉQUANIMITÉ permet de ne pas dépendre de la fiabilité de l’autre. Quand nous sommes moins ballotté par les circonstances, notre expérience s’ordonne, s’articule depuis le centre et les synchronicités se mettent en place, nous entendons et répondons à l’intuition et la guidance. L’équanimité désamorce la réactivité, et aussi, depuis la paix intérieure, permet de manifester, de réaliser les potentiels.
La JOIE SANS OBJET, ce qui nous anime profondément, permet de partager avec l’autre depuis notre authenticité, et de rencontrer autrui en échangeant véritablement, en s’impactant mutuellement depuis nos étincelles uniques. Nous avons confiance dans la part divine de chacun et nous nous réjouissons de la rencontre profonde.
Dans le paradigme de coopération : « confiance = « dans la foi avec ». Quand on partage un objectif commun, au SERVICE DE LA MÊME ŒUVRE COMMUNE, la confiance s’installe du fait que l’intérêt est collectif et partagé. On s’accorde, on converge, on construit ensemble.
En interdépendance, chacun est engagé dans la relation depuis la SOUVERAINETÉ et la responsabilité. La confiance est évidente car chacun est dans sa confiance interne. Cela est vibré. Il y a eu la reconnaissance intérieure, la connexion humain-divin.
Nous puisons tous à la même Source quand on est connectés par le Cœur ; on a accès au même champ d’informations ; on est liés par les synchronicités et le champ unitaire. La confiance vibre en résonance. En coopération, la confiance est induite car dans ce paradigme on sait et on vit que l’interaction débouche sur l’enrichissement mutuel (champ scalaire), et qu’il n’y a pas de lutte pour accaparer les ressources. C’est œuvrer ensemble qui génère les ressources.
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