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SE LIBÉRER DU CONTRÔLE DE L’IDENTITÉ




Nous sortons de la logique de contrôle quand nous déverrouillons notre identité.


Au niveau social, nous sommes dans une situation où se confrontent contrôle et liberté.


Pourquoi tant de gens adhèrent-ils aux propositions de fermeture et acceptent-ils les mesures de police absurdes ? Car ouvrons bien les yeux : ça reste actuellement des propositions et non des impositions. Si nous disions « non » collectivement, cela ne se passerait pas. Nous devons être conscients de nos responsabilités et de notre pouvoir.


Le renforcement du contrôle est accepté à cause de la peur de perdre ce qui est considéré comme la sécurité.


Sécurité sous l’auspice de la survie matérielle : espérer sauver une société offrant un relatif confort ; sentiment d’impuissance à changer la situation ; dépendance pour les besoins de base d’énergie, de nourriture, d’eau ; et dans les rets de la trame du troupeau social : peur d’être exclu, puni, rejeté, banni, désigné comme bouc-émissaire.


Or c’est bien l’inverse qui se passe. Plus nous laissons les autorités extérieures prédatrices exercer du contrôle sur nous, plus nous leur cédons le pouvoir de nuire à notre intégrité et notre souveraineté, moins nous sommes en sécurité car ces autorités ne veulent pas notre bien, mais nous gèrent comme des gêneurs trop nombreux et indisciplinés qu’il faut mater, réduire à des chiffres et appauvrir. Et je n’entre même pas ici dans la vision à moyen terme où les robots remplaceront les êtres humains dans de nombreuses tâches, rendant l’homme « inutile » pour le gestionnaire technocratique.


UNE CRISE SALUTAIRE


C’est le moment de la crise, car l’ancien équilibre n’est plus tenable et doit donc évoluer vers un nouvel équilibre optimal. Nous devons en passer collectivement par la crise, précisément parce que sans elle les êtres humains n’étaient pas disposés à modifier individuellement et collectivement l’équilibre devenu non viable car pillant trop de vie.


Ceux qui se prétendent les élites s’y sont préparés et sont coordonnés pour générer un nouvel équilibre qui soit très en défaveur de la plupart des êtres humains et au profit intégral d’une infime minorité déconnectée de son Cœur et de ses frères et sœurs. Cela provoque une crise civilisationnelle qui va potentiellement vers un effondrement majeur, comme cela s’est produit à de nombreuses reprises à travers l’histoire humaine.


Mais ils ne sont pas les seuls joueurs sur le terrain, loin de là. Ils essaient de sauver leur peau, mais c’est précisément de leur système que la vie veut se défaire pour faire surgir une humanité plus évoluée, respectueuse et reliée. L’enjeu est pour nous d’accepter de prendre pleinement part à cette transition humaine, tout autant en nous qu’avec nos semblables.


Nous devons voir clair et déterminer notre vision du réel, en accord avec les valeurs qui nous animent et ont du sens pour nous. Nous devons créer nos espaces du vivre ensemble, nos cadres, nos règles du jeu, nos modes d’entraide et de partage des ressources.


Mais pour pouvoir véritablement basculer dans ce nouvel état, il faut désactiver en nous le processus de contrôle qui nous maintient dans l’impuissance.


LE JEU DE DUPES


La duperie se situe dans le rapport entre les élites et les peuples. Les élites nous proposent un scénario où elles se présentent au début comme les parents raisonnables, capables et responsables et où elles présentent le peuple comme des enfants qui doivent leur obéir. Puis elles font basculer le pitch en film dystopique, endossent le rôle du parent pervers avec toute la manipulation, les absurdités, mensonges, retournements de veste et navigation à vue, jusqu’au père suprême fouettard, seringuard en guerre et merdeux…


Hypnotisés par le film, certains obéissent, soit par peur de mourir, soit persuadés de le faire pour le bien commun et ne voulant surtout pas ouvrir en eux le moindre esprit critique par crainte que leur déni s’effondre.


D’autres refusent et sont alors désignés comme la source du « problème ».


Ils nous fabriquent un triangle Karpmann pervers. Élites sauveur, peuple victime et rebelles bourreau. Or on sait combien ces triangles sont des impasses et des illusions, et que le véritable prédateur est toujours le sauveur (parallèle avec le mouton, le loup et le berger : qui c’est qui tond la laine, tue, sacrifie et mange le mouton dans l’immense majorité des cas ?).


Ça fonctionne dans la psyché collective car les autorités sont perçues inconsciemment comme le parent d’un peuple enfant. Et l’enfant se sentant dépendant et impuissant est forcé d’être loyal avec celui qui le nourrit et le protège : il est dans la pulsion de survie. Même si c’est un parent pervers et défaillant… Or le soi-disant parent, ici, est dans la polarité inverse : la pulsion de mort. Ce n’est pas un parent adulte, mais un ado dans le fantasme de toute-puissance et le délire de destruction. L’adulte n’est pas présent dans ce jeu polarisé par la peur.


L’adulte se trouve au-delà de la peur, dans la pulsion de vie, l’Amour, l’autonomie énergétique, l’interdépendance et la puissance de générer des formes nouvelles, viables et belles sur ce plan.


Pour devenir adultes nous devons franchir un cap, et pour franchir un cap il faut nous défaire de ce qui nous empêche de passer.


La volonté de contrôle est manque de foi.


Guidée par la peur, c’est la tentation et la tentative de maîtriser la situation, le flux. Or c’est une illusion de l’orgueil, un leurre et une offense à la vie.


Privilégier le contrôle à la liberté, c’est choisir la fermeture aux dépens de l’ouverture, préférer mourir que vivre.


OUVRIR L’IDENTITÉ POUR FAIRE FACE AU RÉEL


Qu’est-ce qui nous empêche de passer ? En premier lieu les croyances sur nous-mêmes, ce qui constitue notre identité, le plus grand geôlier !


L’identité est le centre de contrôle. Nous arrivons à un stade où nous devons la déverrouiller pour pouvoir traverser la situation et la résoudre.


Les avantages d’avoir une forte identité sont nombreux. Elle nous permet de nous stabiliser, de nous maintenir dans une forme, de rester centrés, la croyance arrimée sur « qui je suis ».


C’est nécessaire dans la construction psychique pour se reconnaître comme individu, pour ne pas errer tels des spectres perchés, pour ne pas laisser tout et n’importe quoi s’exprimer à travers nous.


Mais l’identification à une forme est toujours une restriction du champ de possibles, un ralentissement, des œillères focalisées. Pour approfondir cela, vous pouvez vous référer à mon texte précédent : « L’humain divin Tout-en-Un ».


À un moment ça limite le déploiement, ça retient, ça empêche le mouvement de vie car l’identité nous force à nous conformer à ce qui a été défini avant.


L’identité regroupe un sentiment d’appartenance, une définition, des images, des « choses que je suis » et par opposition des « choses que je ne suis pas », des rôles. Définie par des mots c’est-à-dire par le mental humain. C’est quelque chose qui peut se partager avec d’autres, pour former un groupe identitaire qui a sa propre forme, son propre égrégore. Cela fait des ensembles d’identité, des ensembles de bulles. Mon identité, c’est ma bulle et tant que je crois que je suis la bulle je suis bloquée dans la bulle, alors qu’en vérité je pourrai être tout autant la bulle que pas la bulle, c’est-à-dire tout le reste autour de la bulle. La bulle peut éclater, je continuerai quand même d’exister.


L’identité est la croyance en l’existence de la personne. Cette croyance génère la personnalité = l’illusion d’une personne dans une réalité [personn-alité]. Tout cela s’emboîte pour nous faire croire au scénario du film de la réalité illusoire et partielle que nous construisons autour de nous, dont nous sommes le scénariste, le réalisateur, l’acteur principal, le spectateur, les figurants, les gentils et les méchants… sauf que nous oublions cela, qu’il s’agit de notre construction et que nous avons le pouvoir et le devoir de l’harmoniser à chaque instant, de la réactualiser.


L’identité colle des étiquettes, dispose dans des cases, dépose des marques, s’enregistre en tant que « telle forme ». Elle aime les comptes et mesures, et se définir par oppositions.


C’est une déformation grossière de notre essence, notre signature vibratoire absolument unique et dont on ne peut pas faire de contrefaçons. Notre essence n’est pas tant dans les gènes que d’abord dans la vibration et ça, l’homme ne sait pas la reproduire.


Plus on laisse ouvert sur son identité, plus on permet à des expériences nouvelles et différentes d’être vécues. Plus on se définit par des attributs, des qualificatifs précis, plus on endosse un rôle et plus on doit se conformer à tout le stéréotype qui va avec, les expériences relationnelles associées dans l’égrégore. Plus on ferme, plus on serre, plus on rigidifie, plus on vit en prison à l’intérieur de soi.


QUAND LE REFUGE DEVIENT PRISON


Observons le prix à payer ; pour avoir le droit à une identité, il y a un prix à payer : devoir se conformer à cette identité et s’y confondre. Accepter de se croire une forme mentalisée, d’y trouver refuge et qu’elle devienne prison.


Pourquoi autant d’enjeux actuellement avec le passe sanitaire, l’identifiant numérique, le passeport, la carte d’identité ? Tous ces instruments de contrôle d’identité sont, en fractal macro et caricatural, une manière de nous montrer que c’est l’endroit par lequel on est attachés et prisonniers de la matrice. Prisonniers de rôles, prisonniers de traditions, prisonniers de systèmes gigognes, on doit justifier de son identité et de sa conformité pour avoir le droit d’exister dans l’espace social.


L’identité est un contrôle intérieur, un contrôle intégré pour nous maintenir à « notre place ». Je parle souvent d’être à sa place concernant la reconnaissance à s’offrir et l’émanation de la signature vibratoire par la Présence, qui nous met à notre juste place, et ici on révèle le dévoiement. Quand on se réduit à une identité, on se contrôle, et arrivent les justifications, le paraître, les rigidités, les pressions, le stress pour se maintenir à cet endroit-là.


Quand j’ai la casquette « infirmière », je pense et me comporte comme une infirmière ; quand j’ai la casquette « mère de famille », je pense et me comporte comme une mère de famille, etc.


Il est nécessaire de poser les casquettes, ou en tout cas les voir pour ce qu’elles sont, c’est-à-dire seulement des casquettes, et ne pas se les greffer ! Les voir juste comme des vêtements qu’on peut mettre et enlever mais je ne suis pas le vêtement, je ne suis pas le costume. Je ne suis pas le rôle.


Plus on se drape dans une identité, moins on permet de se découvrir.


Il ne s’agit pas seulement de se dépouiller de tout pour qu’après il n’y ait plus rien, il s’agit de se laisser expérimenter que quand j’enlève tous les « je crois que je suis ça », je laisse la place disponible pour que la nouvelle version arrive, et la nouvelle version, elle n’a pas besoin d’identité telle qu’on la connaissait auparavant. Elle n’a pas besoin de se raconter des choses sur elle-même, de se prétendre, de se définir ni de justifier son existence, pas besoin de se présenter depuis un titre et des diplômes.


On ne peut pas résoudre un problème depuis l’endroit où il a été créé, depuis l’endroit où on y est entrés, depuis l’endroit où on y a été confrontés. Pour résoudre un problème, il faut bouger ! changer de point de vue pour révéler des réponses que nous n’avions pas auparavant à notre portée.


Cette crise nous parle de ça. Pour continuer la parabole, on a été mis dans l’identité d’enfant et il va falloir basculer d’identité vers l’adulte … mais ce n’est pas seulement l’adulte comme parent, qui aurait le devoir relationnel de prendre d’autres en charge ! c’est l’adulte à laisser émerger, inventer.


Et on ne peut pas inventer depuis un vieux référentiel. Il faut changer de référentiel et l’identité est un verrou qui nous bloque dans un référentiel.


Soyons vigilant de « comment je me présente ». À moi-même, aux autres et au monde. L’identité parle de tentative de se définir, d’essai de se connaître, se reconnaître et se présenter, d’être en conscience de sa Présence.


Comment monter la fréquence de « l’identité » ? L’identité est nécessaire pour pouvoir s’incarner, s’ancrer dans une forme pour expérimenter sur ce plan, toutefois, vigilance à ne pas se laisser enfermer et à laisser suffisamment ouvert pour déployer l’ensemble des possibilités de l’expérience, même et surtout celles qui ne sont pas encore connues. Car là est bien l’enjeu d’une crise de civilisation : permettre la venue, l’avènement de nouveaux hommes avec de nouvelles manières de procéder, de vivre ensemble, de comprendre le monde et de s’organiser. Nouveaux hommes pas tant nécessairement dans le sens de mutation génétique profonde (même si ça fait aussi partie de l’évolution, bien sûr), mais déjà dans le sens d’interprétation génétique différente. Dans les gènes déjà existants, de nouvelles zones sont prêtes à s’activer, pour déployer de nouvelles molécules, protéines, hormones, de nouveaux secteurs dans le corps mais aussi dans le cœur et dans le cerveau, entendus comme zones-clés pour la Conscience, la Présence et la Puissance.


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