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Du temps suspendu à la résonance harmonique




La vie m’offre un nouveau ressenti de son déroulement depuis mon retour de Dharamsala. Un état de suspension.


Je ne sais pas si vous avez déjà expérimenté cela ? Une latence, une parenthèse. J’ai l’impression que mon chez-moi, incluant ma famille, le lieu où je vis, le secteur autour et les quelques êtres humains que j’ai croisés depuis mon retour, nous sommes dans une bulle qui n’est pas ou plus corrélée avec « le monde ordinaire ».


J’avais déjà des propensions à ce type d’expérience, avec la grande maison 12 de mon thème astro de naissance, le lieu où je vis isolé des autres maisons et ma capacité à basculer spontanément dans différents états de conscience et ressentis du réel.


Mais là, c’est encore différent. Ce n’est pas le hors-temps du Kaïros, lors duquel on peut saisir sa chance à la croisée des chemins de lignes de réalités. C’est plutôt un « après Kaïros », lequel s’est joué pour moi lors du dernier portail d’éclipses et de mon voyage en Inde pendant le rituel bouddhiste du Kalachakra, la « roue du temps ».


De retour, me voici en temps suspendu. Dans le cadre idéal d’une nature luxuriante ensoleillée au printemps, pleine de vie jaillissante et de possibilités à explorer, et en même temps une impression de ne pas être complètement raccordée à l’espace-temps…


Cette sensation d’étrangeté me questionne : dans quelle réalité vais-je finalement atterrir, depuis la bulle-vaisseau dans laquelle je navigue ces jours ?


Le référentiel du passé n’en finit plus de s’effriter, les souvenirs des uns et des autres ne correspondent plus à rien de similaire sur lequel fonder une certitude du réel ; je sais maintenant que tout se réécrit à chaque instant selon nos états de Présence, Conscience et Puissance, et cependant cette suspension incline à un certain vertige, celui d’une liberté et d’une immensité sans frontières au-delà des apparences linéaires.


Et une question : qu’est-ce qui va déterminer le lieu de mon « atterrissage » ? Non pas le lieu physique, mais la substance en deçà, la trame subtile qui va conditionner la suite de mon expérience ? Est-ce une intention que je dois formuler clairement ? Est-ce une perception que je dois capter et laisser advenir ? Est-ce la somme des désirs de tous ceux et celles avec qui je suis en résonance ?


Sensation de terre vierge et fertile, disponible ; et en même temps d’avoir tellement frayé certains espaces que je ne peux plus y croire ni m’y impliquer assez pour les rendre réels… Temps d’intégration et d’actualisation, de mue qui implique un retrait, avant une nouvelle mise en résonance. Respiration quantique, entre-deux suspendu où tous les possibles dansent avant la prochaine manifestation.

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Antérieurement à l’expérience manifestée, et dans tous les espaces « entre », dans toutes les suspensions, il y a le noûn, la grande soupe quantique indifférenciée, informe.


Les ondes y dansent, puis se condensent ponctuellement en scènes, en tableaux d’expériences, selon nos résonances harmoniques, nos intentions, nos pulsions de vie.


La magie est la capacité à intervenir dans la réalité par le biais des images : symboles, formes, archétypes, verbe, mouvements corporels… qui vont être à l’origine d’une influence. Elle est le positionnement dans le plan causal, en amont de la manifestation. Pas seulement comme receveur/transmetteur, mais aussi comme émetteur primaire, parcelle de créateur…


Élargir les perspectives, générer les trames des réalités alternatives…


Il n’y a pas de passé « réel », fixe, mais un faisceau de passés probables.


Il n’y a pas de futur assuré, inéluctable, fatal, mais un ensemble de potentiels qui peuvent être actualisés.


Il y a l’expérience du présent, appelée aussi existence. Elle non plus n’est pas uniforme ni fixe, mais dépend de l’état de conscience de l’instant de celui/celle qui la vit, et des référentiels qui sous-tendent sa vision.


Qu’est-ce qui fixe, alors, l’expérience ? Le regard porté dessus. Le triptyque Présence, Conscience, Puissance est ce qui fixe efficacement l’expérience, en lien direct au divin, à l’essence créatrice transcendante.


Plus il y a de Présence, de Conscience et de Puissance, plus l’expérience est pleine et vivante.


Le système global est en interdépendance par un ensemble de lois, de trames harmoniques et de résonances.


Plus on est en Présence, Conscience, Puissance, plus on vibre de résonances harmoniques.


Avec le vivant en résonance harmonique, il y a intrication directe, immédiate.


Si je me positionne en Présence, Conscience, Puissance, toutes celles et ceux en résonance harmonique avec moi sont impactés de ce positionnement et actualisés. Et réciproquement, lorsque un être en résonance harmonique avec moi se positionne en Présence, Conscience, Puissance, je suis impactée et actualisée par son mouvement.


Nous sommes dans un jeu d’influences multiples.


Chez les humains, c’est un jeu plus ou moins structuré par des règles, des lois, des hiérarchies, des convenances, des croyances… Il y a des strates harmoniques, des paliers, des zones d’expériences qui se chevauchent et s’enchevêtrent partiellement.


Quand il y a eu syntonisation = mise en résonance harmonique scalaire, il y a intrication partielle : les systèmes d’informations sont mutualisés et il y a un accord (=accordage harmonique dans les Cœurs) pour participer à une co-expérience, une expérience de même nature.


Si l’on est correctement centré, aligné, est-on influencé par d’autres ? Entre-t-on dans leur réalité ? Oui, s’il y a eu syntonisation : accord de résonance harmonique scalaire. Alors, quand l’un s’actualise, l’autre est actualisé automatiquement par la loi d’intrication.


Bien sûr tant qu’on n’est pas correctement centré, aligné, on est perpétuellement dans la réalité d’autres, en tant que figurants… et bien sûr on vit simultanément dans plein de strates plus ou moins conscientes et alignées.


La complexité et l’inertie/l’entropie viennent de l’enchevêtrement des strates des différents états d’être, plus ou moins harmonieux, et des accords contradictoires qui sont générés, qui créent dissonances, interférences et résistances.


Moins nous nous accrochons au référentiel « passé », plus nous permettons l’actualisation des potentiels et la réalisation du futur harmonique et viable.


Plus nous élargissons la compréhension et la conception de notre identité, plus nous permettons l’actualisation des potentiels et la réalisation du futur harmonique et viable.


Plus nous nous branchons sur la foi que tout va bien se passer, moins nous nous laissons pétrifier par la peur / le pessimisme / le désespoir, plus nous permettons l’actualisation des potentiels et la réalisation du futur harmonique et viable.


Plus nous comprenons nos corps et nos Cœurs comme des résonateurs harmoniques, plus nous les vivons et les modelons en ce sens, plus nous permettons l’actualisation des potentiels et la réalisation du futur harmonique et viable.

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