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Véronique Rauzy

Trésor ou déchet ?

C’était un beau jour de juin. Je suis partie me promener

sur la colline, attirée vers le sommet, le lieu de la vieille carrière ensevelie. Là, je me suis installée et mise en relation

avec les habitants de l’intérieur de la colline. Après un temps

de communion, une des présences m’a soufflé :

« va en bas de ce champ, maintenant. Il y a quelque chose

qui t’attend ».

Les champs environnants sont traversés par une veine de quartz, et j’ai tout de suite pensé aux cristaux, même si je n’en avais encore jamais vu dans ce champ, où je n’étais d’ailleurs pas allée souvent.

C’était la bonne période, la terre fraîchement retournée par

le tracteur, la pluie qui avait nettoyé les pierres, pas encore

de jeune culture à éviter d’écraser. J’ai donc descendu le champ dans la lumière dorée.

Soudain un éclat lumineux a attiré mon regard. Je me suis baissée, ai ramassé une « chose » translucide et suis restée comme idiote. Qu’est-ce que c’était que ça ? Pierre ou verre ? Trésor ou déchet ? C’était poli, translucide, beau, et en même temps je ne savais pas. Je ne ressentais pas la vibration du quartz, mais il m’a fascinée immédiatement. Il n’avait pas la forme

d’un quartz, pas la forme d’un morceau de verre. Je suis restée longtemps dans cet état d’incertitude, et j’ai rencontré un espace de vide, un non-temps où j’avais oublié jusqu’à

mon questionnement…

Quand je suis revenue de mon absence, mon regard s’est porté devant moi. Le champ auparavant vide était maintenant jonché de centaines de détritus, d’ordures variées… et parsemé

de dizaines de beaux quartz hématoïdes bien cristallisés, pulsant leur vibration familière.

J’étais stupéfaite, hébétée. Que s’était-il passé ?

Ma vibration est montée soudain, je me suis retrouvée remplie

de gratitude et d’émerveillement, devant la scène magique et l’abondance de ces puissants cristaux sortis fraîchement de terre.

Pleine d’entrain, j’ai ramassé quelques pierres, puis je suis remontée jusqu’à la maison, j’ai pris la voiture et des sacs poubelles et j’ai passé les heures suivantes à ratisser la parcelle.

Un sac pour les débris de verre, un sac pour le plastique et

le tout-venant, un sac pour la ferraille, un sac pour les cristaux !

Y avait-il eu ici autrefois une maison, ou une décharge sauvage ? Je n’ai pas eu l’information mais il y avait parmi les ordures

des objets intimes comme des chaussures, des fragments

de vaisselle, des petits objets témoins de vie humaine…

Je n’ai pas pesté contre le fait de découvrir cela ; j’ai ramassé avec soin, avec acceptation et gratitude car j’ai compris que cela faisait partie du travail et de la leçon. Être avec ce qui est, le beau et le laid. Accepter de s’occuper des trésors mais aussi

des déchets. Prendre soin de la terre en aidant comme je peux. Expérimenter que tout peut se transformer en direct sous

mes yeux, que ce qui n’était pas là matériellement cinq minutes plus tôt est maintenant présent en abondance.

Et aussi, ne pas avoir besoin d’explication du phénomène, l’accepter comme un cadeau, comme l’heure où l’âme agit

et me démontre par l’expérience vécue la relativité de la matière et du décor de 3D.

À propos des cristaux, les êtres de la Nature qui vivent là m’ont expliqué depuis qu’ils adorent m’offrir des quartz notamment parce que cela éveille en moi la fréquence de gratitude et de joie, et que cela fait monter la vibration de toute la colline à chaque fois, ce qui est bénéfique pour tous.

Alors les cristaux quittent le champ pollué et vont s’installer

par mon biais en d’autres lieux de la colline, à l’abri des produits chimiques et de la violence des tracteurs. Ils prennent eux aussi leur service, leur part à l’élévation des fréquences terrestres

de surface grâce à leur puissante fonction d’émetteurs-récepteurs dynamiques informés.

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