Dédramatisation

La proposition de « sortir du drame » vient soulever de nombreux points :

Le drame, c’est avant tout un spectacle, une illusion, une mise en scène, quelque chose qui est joué ou plus exactement surjoué. Dans la dramatisation il y a une notion d’excès, d’exaltation malsaine.

Pourquoi les personnes dramatisent-elles ?

Parce qu’elles sont conditionnées à vivre des scènes pré-écrites matricielles où elles vont interpréter des rôles. C’est plus facile de se laisser embarquer dans un circuit préexistant que d’assumer sa liberté et son devoir d’être l’auteur de sa vie. (Voir à ce sujet la vidéo Sortir du Drame – s'émanciper des matrices astrales)

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Parce que leur sensibilité, leur réactivité sont exacerbées du fait d’un système de défense mal réglé. (voir à ce sujet la vidéo Conscientiser et actualiser son système de défense pour en faire son allié et ne plus le subir)

Il y a là carence de paix intérieure, d’espace suffisant de tranquillité, de foi, d’acceptation de ce qui ne peut être changé immédiatement.

Il a là aussi déviation de l’information contextuelle qui est associée à d’anciennes réponses adaptatives, assimilée et « ajoutée comme goutte d’eau dans le vase déjà bien plein » de l’affectivité émotionnelle.

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Parce qu’elles ne parviennent pas à gérer l’inadéquation entre leurs rêves/désirs et le réel.

* Quand la réalité ne nous offre pas ce que l’on désire (ou croyons désirer), cela génère un sentiment de frustration.

La frustration est un trop-plein d’énergie qui ne peut pas se défouler à travers la satisfaction d’un désir.

La frustration mal gérée entraîne de l’agressivité, du ressentiment, de la colère.

Réponse adaptée : se servir de la frustration comme d’un moteur énergétique, un tremplin pour avancer spirituellement, sublimer les désirs insatisfaits et réaffecter leur énergie mobilisée pour le désir véritable, principal, sain et réalisable.

* Quand la réalité semble nous imposer ce que nous ne souhaitons pas, cela génère un sentiment d’indignation.

L’indignation se manifeste par de la colère, le refus de ce qui s’impose ou s’oppose à nous.

Mal gérée, nous la subissons depuis un ressenti d’impuissance face aux faits du réel. Cela déclenche une perte d’énergie, de confiance, un récit victimaire dans lequel nous allons chuter.

Réponse adaptée : l’indignation permet de contacter la dignité et l’éthique. La dignité de se reconnaître comme un sujet développant sa capacité et sa liberté de déterminer sa propre vie, tenant compte du réel tout en persévérant dans ce qui fait sens et soutenant ses valeurs profondes. Ce choix de « tenir son cap » même dans l’adversité est une initiation forte sur le chemin vers l’autodétermination et la réalisation.

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Parce qu’elles y trouvent des bénéfices secondaires malgré la dimension de souffrance inhérente à la notion de drame.

Quel genre de bénéfices ?

De l’intensité émotionnelle / hormonale qui les fait « se sentir vivants ».

De l’attention d’autrui glanée à moindres frais depuis la revendication prétendument légitime de se plaindre du fait d’être frappé de malheur.

Des excuses pour ne pas être pleinement responsable, sujet libre et souverain avec tout ce que cela implique de prises de risques et d’émancipation, avec les possibles conséquences de désapprobation sociale. Des excuses permettant l’évitement, en somme.

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Et pourtant, sortir du drame, renoncer aux excès réactionnels et aux récits exagérés est absolument fondamental pour accéder aux possibilités réelles d’évolution vers la triple expérience de Présence, Conscience et Puissance.

Nous allons œuvrer profondément en ce sens pendant ce week-end de Pâques dans le Cercle Sortir du Drame, vous pouvez encore nous rejoindre. Bienvenue si l’Appel résonne en vous !